Genre : Récit biographique et autobiographique pour adultes (peut se lire dès la 3ème).

Aperçu : Le père de Didier est mort. Le fils alors se souvient, de cette vie passée et de tous ces mensonges enfin avoués...

Notre avis : Assez bien. Le livre est facile et agréable à lire. Ne suivant pas une progression chronologique, il rend compte de la personnalité d'un homme qui a choisi le mensonge comme état d'esprit, se réfugiant toujours derrière l'humour à outrance et le canular plutôt que d'affronter l'échec et les difficultés de la vie. « Faire semblant » est la devise de la famille qui frôle sans cesse avec la pure mythomanie. Didier van Cauwelaert est touchant à évoquer ainsi son père et garde toujours un regard tendre sur lui, même s'il fait parfois preuve de lucidité concernant une telle éducation. C'est aussi une famille aisée qu'on suit ici, pour laquelle les relations et pistons ont beaucoup d'importance, et qui se gargarise de petites histoires incroyables, mais de celles qu'on trouve en fait dans chaque famille. L'auteur, lui, est sympathique dans sa naïveté et on plaint presque son amour sans fin pour ce père qui l'éblouit, le fascine et le castre. Dernière remarque : il est intéressant d'observer que Didier van Cauwelaert développe le « tu » pendant tout le livre, s'adressant uniquement à son père. Même sa mère n'apparaît jamais sous le nom de « maman » mais sous l'appellation de « ta femme ».