Principes généraux concernant le commentaire

Un commentaire composé consiste en une étude structurée et argumentée d'un texte donné.

 

L'ensemble s'appuie sur une « problématique », c'est-à-dire une sorte de titre global à votre commentaire. Cette problématique doit présenter l'intérêt littéraire du texte. Le contenu du commentaire repose sur deux ou trois « parties ».

 

Ces parties sont l'équivalent de sous-titres par rapport au titre global.

Chaque partie est ensuite divisée en trois sous-parties. Les parties et sous-parties sont des « idées ».

 

Au brouillon, cela donnera (pour un plan en 3 parties) :

 

Problématique

 

I = 1ère partie
1/ 1ère sous-partie de ce I
2/ 2ème sous-partie de ce I
3/ 3ème sous-partie de ce I

 

II = 2ème partie
1/ 1ère sous-partie de ce II
2/ 2ème sous-partie de ce II
3/ 3ème sous-partie de ce II

 

III = 3ème partie
1/ 1ère sous-partie de ce III
2/ 2ème sous-partie de ce III
3/ 3ème sous-partie de ce III

 

Remarque : en séries technologiques, deux parties suffisent. Vous ne faites donc que I et II.

 

Une « problématique », qu'est-ce que c'est exactement ?

Une « problématique » sert à exprimer l'intérêt d'un texte littéraire. Elle s'exprime sous la forme d'une question commençant par « Comment... », « En quoi... » ou « Dans quelle mesure... ». Elle met ainsi en évidence le talent de l'auteur et l'originalité de l'extrait.

 

Vous ne comprenez toujours pas ?

 

Alors disons les choses autrement pour que ce soit plus facile : le texte qu'on vous a donné n'a pas été choisi au hasard. Pourquoi votre professeur vous l'a-t-il donné en commentaire ? Pourquoi ce texte-là et pas un autre ? Qu'a-t-il de particulier ?

 

En gros, si vous arrivez à dire pourquoi ce texte plaît au professeur, vous trouvez votre problématique !

Prenons quelques exemples de problématique...

UN DÉBUT DE ROMAN ou LA PREMIÈRE SCÈNE D'UNE PIÈCE DE THÉÂTRE

 

Le texte est un début de roman ou de pièce de théâtre ? Alors il présente forcément des caractéristiques de tout début de roman (= incipit) ou de tout début de pièce de théâtre (= scène d'exposition). Mais il s'en éloigne aussi ; sinon le texte serait peu intéressant. Un auteur étudié a forcément une façon originale de traiter son sujet et c'est justement pour cela qu'on l'étudie.

 

Des problématiques possibles pourraient être ainsi :

 

En quoi ce début annonce-t-il bien un roman réaliste ?
Comment cet incipit parvient-il à déstabiliser le lecteur ?
Dans quelle mesure ce début de roman fantastique crée-t-il une ambiance typiquement romantique ?
Dans quelle mesure cette scène d'exposition rompt-elle avec la tradition ?
Comment cette scène d'ouverture a-t-elle pu provoquer le scandale lors de la première représentation ?
En quoi l'auteur renouvelle-t-il ici, d'emblée, le genre de la tragédie tout en conservant les caractéristiques attendues d'une scène d'exposition ?

 

Remarque : Attention ! Il ne faut bien qu'une seule problématique par commentaire ! Cette liste ne correspond qu'à des exemples pour mieux comprendre comment s'exprime une problématique.

 

Voyons maintenant un autre cas : un poème.

 

UN POÈME

 

Il peut s'agir d'un poème engagé, d'un poème lyrique, d'un poème en prose ou bien d'une fable en vers, etc.

 

Des problématiques possibles pourraient être ainsi :

 

En quoi ce texte, malgré les apparences, peut-il être considéré comme un poème ?
Comment ce poème lyrique exprime-t-il les sentiments malheureux du poète ?
Dans quelle mesure ce texte constitue-t-il un poème engagé très original ?
Comment le fabuliste exploite-t-il ici une opposition entre des animaux pour délivrer une morale typique de l'esprit classique ?
En quoi ce texte est-il à la fois un poème lyrique et engagé ?
Comment le poète cherche-t-il ici à s'élever loin des « miasmes morbides » du quotidien ?
Dans quelle mesure ce texte peut-il être considéré comme un calligramme ?

 

UN EXTRAIT DE ROMAN OU DE PIÈCE DE THÉÂTRE

 

La question est ici de savoir pourquoi on vous a donné cet extrait. Il a forcément un intérêt.

 

Il s'agit par exemple de la fin du roman ou d'un renversement de situation, ou bien de l'arrivée d'un nouveau personnage, ou encore d'un changement dans la personnalité du héros...

 

Il peut s'agir aussi d'un long monologue d'un personnage qui dénonce une injustice sociale, ce qui montre ainsi que la pièce, alors qu'on la croyait simplement comique, est en fait une comédie sociale qui veut faire réfléchir le lecteur-spectateur.

 

Ce peut être encore une grande description qui est pleine d'énergie et qui offre une façon de décrire très originale, propre à un nouveau mouvement littéraire de l'époque...

 

Des problématiques possibles pourraient être ainsi :

 

Comment le personnage principal, grâce à cette confrontation argumentée, montre-t-il son vrai visage ?
En quoi ce passage descriptif personnifie-t-il le lieu et relève typiquement du naturalisme ?
Dans quelle mesure ce conflit dynamique provoque-t-il le rire mais aussi l'inquiétude chez le spectateur ?
Comment ce portrait élogieux rend-il compte de l'esprit classique en vogue au XVIIe siècle ?

 

En un mot, vous l'avez compris, la problématique dit pourquoi ce texte est intéressant à étudier.

D'une manière générale, quelles sont les étapes à suivre ?

Généralement, une problématique ne se « trouve » pas du premier coup. Elle se construit au fur et à mesure qu'on étudie le texte en profondeur. Il en va de même des « idées ».

 

Voici la démarche que nous vous conseillons de suivre (elle est détaillée un peu plus loin dans la fiche) :

 

ETAPE 1 : Vous lisez le texte, vous essayez de le comprendre et vous notez des impressions de lecture, ce que vous ressentez en tant que lecteur et ce que vous avez compris après cette première lecture.

 

ETAPE 2 : Vous contextualisez le texte, vous le comprenez de mieux en mieux, vous réfléchissez et vous envisagez une problématique provisoire.

 

ETAPE 3 : Vous analysez le texte en détail et en profondeur. Vous en dégagez ainsi des idées.

 

ETAPE 4 : Vous classez vos idées et vous les organisez selon un plan, que vous notez avec soin au brouillon. Vous affinez alors votre problématique de

départ.

 

A la toute fin de votre travail de réflexion, et seulement à ce moment-là, vous aurez réellement compris le texte dans toutes ses nuances, avec ses subtilités. Ce n'est donc qu'en fin de travail au brouillon que vous pourrez fixer définitivement votre problématique et la formuler avec soin.

 

Qu'est-ce que « faire un plan » ?

« Faire un plan » équivaut en vérité à ranger.

 

Prenons une comparaison toute simple. Vous prenez des vêtements dans une armoire et vous les jetez sur le lit. Ils forment un gros tas. Il n'y a pas de rangement. Il n'y a donc pas de plan. Maintenant, si vous faites des piles de vêtements selon si ce sont des « hauts » ou des « bas », vous aurez deux piles. L'une avec les chemisiers, les pulls, les tee-shirts... L'autre avec les pantalons, les bermudas...

 

Ces 2 piles sont l'équivalent de 2 parties (I et II).

 

A l'intérieur de chaque pile, je peux rassembler les tee-shirts à manches courtes, mettre par-dessus les tee-shirts à manches longues, par-dessus encore les gilets, et pour finir les pulls. Ce sont des sous-parties (1/ 2/ 3/). Dans un commentaire, elles vont du plus simple au plus compliqué.

 

Remarques importantes :

 

Plusieurs classements différents sont toujours possibles. Quelqu'un d'autre aurait pu faire un classement par matière : tout ce qui est en coton puis tout ce qui est en laine. Ou bien par couleur : tous les vêtements noirs d'un côté, tous les vêtements colorés d'un autre.

 

De la même façon, plusieurs plans très différents sont envisageables pour un commentaire.

 

En commentaire composé, comme en dissertation, il n'y a jamais une solution – modèle qui servirait de corrigé indiscutable. Il existe toujours plusieurs propositions possibles.

 

L'important est de structurer la pensée. Et pour cela, il n'y rien de mieux que de détailler sa pensée, d'être le plus précis possible, le plus nuancé, pour faire d'une idée générale plusieurs petites idées secondaires.

 

Existe-t-il des astuces ? Des trucs pour trouver des idées ?

Comme nous l'avons dit, on peut en effet appliquer une démarche pour mener correctement une étude analytique et donc un commentaire composé.

 

ETAPE 1 : lire et comprendre.

ETAPE 2 : contextualiser pour mieux comprendre.

ETAPE 3 : analyser.

ETAPE 4 : organiser.

 

Nous détaillons ci-après toute cette démarche.

 

Il y a aussi des éléments à regarder de façon systématique dans le texte à étudier. Ce sont ces éléments, toujours les mêmes, qui vous aideront à progresser de commentaire en commentaire.

 

Nous les détaillons également ci-après.

ETAPE 1 : lire et comprendre

D'abord il faut penser à noter vos impressions de lecture. Votre travail d'enquêteur passe obligatoirement par un travail de lecteur. A la lecture du texte, que ressentez-vous ? De la tristesse ? De la révolte ? L'auteur a-t-il au contraire cherché à faire rire ? Un peu des deux à la fois ? Noter vos impressions de lecture au brouillon. Elles vous seront très utiles !

 

Remarque : en séries technologiques, étant donné qu'on vous donne 2 axes de lecture, il est très tentant de vous passer de cette première étape. Pourtant elle est importante car elle vous aide à vous approprier le texte et à poser un regard plus réfléchi sur ces axes donnés.

ETAPE 2 : contextualiser pour mieux comprendre

Ensuite il faut faire appel à vos connaissances extérieures pour mieux comprendre le texte.

 

Ainsi on ne lit pas de la même façon un texte du XVIIe et un texte du XVIIIe. Ainsi, au XVIIe siècle, lorsque La Fontaine ou Molière mettent en évidence un conflit entre classes sociales, par exemple entre ceux qui travaillent et ceux qui sont oisifs, ou bien entre les maîtres et les valets, il s'agit pour eux de critiquer les travers de l'homme mais surtout pas de faire la révolution ! En revanche, lorsque le texte est du XVIIIe siècle, de Diderot ou de Montesquieu par exemple, la critique de la société est plus profonde et une réorganisation du système est envisagé. De même, vous savez que Voltaire a souvent recours à l'humour, notamment à l'ironie, pour défendre ses idées. Là encore, vous tenez ici sans doute des idées à exploiter et un nouveau regard à poser sur le texte.

 

La date d'écriture et le contexte sont donc à regarder avec attention. Pour réfléchir sur le texte, utilisez également tout ce que vous savez sur l'auteur et son oeuvre ; cela pourra vous aider.

 

A ce niveau-là, vous essayez de synthétiser vos premières grandes idées pour envisager une problématique provisoire. Et vous la rédigez, même si elle vous semble pour l'instant maladroite.

ETAPE 3 : analyser

Vous devez profiter de vos études de texte précédentes. Chaque fois que vous faites un commentaire composé en classe avec votre professeur, et chaque fois que vous étudiez avec lui un texte en lecture analytique pour le bac, vous progressez. Vous découvrez ainsi comment aborder un nouveau texte.

 

Servez-vous de ces expériences pour interroger le texte. Dans un extrait de théâtre, on vous avait dit d'être sensible à l'enchaînement des répliques ? Eh bien pour ce texte de roman, pensez aussi à étudier le rythme. Autre exemple, vous vous rappelez avoir étudié des sonorités à travers des allitérations, dans une poésie ? Renouvelez l'expérience pour ce texte de théâtre : la réplique de ce personnage-ci ne contient-elle pas, justement, une foule de mots avec le son « t » ? Pourquoi est-ce ainsi ? L'auteur a-t-il fait exprès ou non ? N'est-ce pas pour mimer la colère du personnage ? Etc.

 

En un mot, ré-exploitez tout ce que vous avez eu l'occasion d'étudier dans d'autres textes, même s'ils n'appartenaient pas au même genre littéraire. Dressez-en une liste sur votre brouillon et servez-vous de ces entrées en matière pour regarder autrement le texte à étudier.

ETAPE 4 : organiser

Une fois que le texte est bien analysé, vous allez avoir une liste d'idées. Il faut alors les rassembler pour dégager des sous-parties. Puis rassembler les sous-parties dans 2 ou 3 grandes parties.

 

Vous établissez alors un plan détaillé.

 

Vous revoyez votre problématique de départ et vous l'affinez. Enfin, vous êtes prêt pour attaquer l'introduction puis rédiger directement sur votre feuille.

 

Nous vous indiquons ci-après quelques éléments à observer de façon systématique dans le texte donné :

(POUR UN COMMENTAIRE comme POUR TOUTE ETUDE ANALYTIQUE)

 

LES PERSONNAGES

 

Ils se définissent par leur aspect physique et moral, leurs actes et leurs paroles.

 

Interrogez-vous à propos d'eux : qui sont-ils ? quels sont leurs liens ? quelles sont leurs motivations pour agir ?

 

Regardez aussi comment ils s'expriment. Le langage utilisé, le niveau de langue et le temps de parole renseignent sur l'identité et la personnalité des personnages, de même que les phrases déclaratives (pour quelqu'un sûr de lui par exemple), les phrases interrogatives (pour un policier chargé de mener une enquête), les points de suspension (pour quelqu'un qui hésite à dire certaines choses et dans ce cas pourquoi ?), les verbes à l'impératif (qui peuvent montrer une certaine autorité) etc.

 

LE RYTHME DU RÉCIT

 

Soyez attentifs à la façon de mener le récit, aux choix de l'écrivain qui ralentit ou accélère son histoire. Regardez ainsi les temps utilisés, observez les choix effectués à propos des discours rapportés.

 

LA SITUATION

 

Comprenez bien la situation d'énonciation. Regardez le cadre spatio-temporel (voir ci-dessous) ; identifiez qui parle ou raconte (qui est l'énonciateur ?) et à qui (qui est le destinataire de l'énoncé ?) ; observez les personnes présentes dans cette situation. Les faits peuvent être ancrés dans la situation d'énonciation (= en dépendre) ou bien en être coupés (= ne pas en dépendre).

 

A quoi sert cette situation d'énonciation, que veut-elle provoquer chez le lecteur ?

 

LE CADRE SPATIO-TEMPOREL

 

(pour situer l'action dans le temps et l'espace donc pour se repérer en tant que lecteur, surtout s'il y a des retours en arrière et une construction complexe du récit). Où se passe l'action ? Quand ? Quel est le niveau de précision de ce cadre ? (cela va participer à déterminer le point de vue du narrateur). Pour une scène d'exposition au théâtre, qui pose ce cadre spatio-temporel ? Comment ?

 

LE POINT DE VUE DU NARRATEUR

 

Est-il interne / omniscient / externe ? Change-t-il ? Si oui, à quel moment et pour quoi faire ?

 

Pour le déterminer, appuyez-vous notamment sur le cadre spatio-temporel, les pronoms, les discours rapportés (par exemple le discours indirect libre pour le point de vue du narrateur interne), etc.

 

LES EFFETS DE STYLE

 

Soyez sensibles aux procédés stylistiques comme l'humour, l'ironie et à toutes les figures de style telles que les comparaisons, métaphores, énumérations, hyperboles, anaphores, parallélismes de construction etc.

 

Attention ! Les effets de style sont toujours à interpréter (ex : une énumération pour insister sur le chagrin d'un personnage ou bien pour souligner toutes les charges qui pèsent sur lui et critiquer le pouvoir en place). Ne vous contentez pas de les identifier. Exploitez-les.

 

LES TEMPS VERBAUX

 

Dans le récit et dans le dialogue, les temps verbaux sont à étudier, surtout leurs valeurs. Exemple : présent de narration dans un récit au passé (pour le dynamiser), impératif dans un dialogue (pour montrer par exemple le caractère autoritaire d'un personnage), imparfait d'habitude dans un récit au passé (par exemple pour souligner le caractère répétitif et donc lassant d'une tâche), etc.

 

LA CONDUITE DU RÉCIT

 

L'entrée dans le récit se fait-elle par un début « in medias res » ? L'auteur choisit-il de respecter le schéma narratif selon un ordre chronologique ? A-t-il recours à des récits à tiroirs avec récit cadre et encadré, à des retours en arrière (récits rétrospectifs = analepses), à des anticipations (= prolepses)... ?

 

LE VOCABULAIRE ET LES PHRASES EMPLOYÉES

 

Le registre de langue (familier / courant / soutenu) donne des indications sur l'énonciateur (par ex sa classe sociale) et peut inscrire le texte dans un genre littéraire (ex : registre familier vulgaire pour un polar), dans une époque (ex : registre soutenu, voca désuet et phrases complexes avec de multiples subordonnées pour un texte du XVIIe), dans un ton (ex : registre de langue familier pour un ton comique décalé ou bien réaliste), etc.

 

LES REGISTRES OU LE TON DU TEXTE

 

Le but recherché est-il de faire sourire le lecteur (ton comique) ? de le faire douter (fantastique) ? de lui faire peur (dramatique) ? de le faire pleurer (pathétique) ? de l'instruire et le faire réfléchir (didactique) ? etc. Quels sont les éléments utilisés dans ce sens ? Regardez notamment les champs lexicaux.

 

LES OUTILS GRAMMATICAUX ET EVENTUELS SIGNES DE MODALISATION

 

Soyez attentif aux pronoms (le « on », le « vous », le « je » sont-ils identifiables ? Que signifient-ils ?), aux adverbes (par exemple les modalisateurs comme « sûrement », « probablement » qui montrent que l'énoncé manque de crédibilité), aux liens logiques (qui accompagnent par exemple une argumentation) etc.

 

LES CHAMPS LEXICAUX ET LES SENS CONVOQUÉS

 

Regardez bien les mots utilisés. Ils permettent de mieux comprendre la situation d'énonciation ou encore de mieux identifier le point de vue du narrateur (par exemple interne, quand le lecteur suit un personnage). L'auteur insiste-t-il sur ce qu'on voit ? Ou bien sur ce qu'on sent ? Ce qu'on entend ? Pourquoi fait-il ces choix-là ?

 

LES SONS CONTENUS DANS LE TEXTE ET SA MUSICALITÉ

 

Cela concerne par exemple les allitérations (= répétitions d'un son consonne), les assonances (= répétitions d'un son voyelle), les répétitions de mots, les échos de syllabes...

 

Ces sonorités doivent être interprétées : elles peuvent avoir par exemple un but comique ou souligner un moment crucial ou encore créer une certaine atmosphère (de douceur, de poésie, de peur...), etc.

 

LES NOMS DES PERSONNAGES ET DES LIEUX

 

Cette étude (qu'on appelle l'onomastique) va servir par exemple à confirmer un ton (comique par exemple), un esprit critique, une référence à d'autres sources (intertextualité), etc.

 

SI C'EST UN EXTRAIT :

 

La place de cet extrait dans l'ensemble (roman, recueil, pièce...) est à identifier. Est-ce l'incipit d'un roman ? Ou bien la scène d'exposition d'une pièce de théâtre ? Si c'est le cas, cela crée alors des attentes bien précises chez le lecteur / spectateur...

 

Est-ce la fin ? Comment cette fin est-elle par rapport au début ?

 

Est-ce au contraire un instant pris « au milieu » ? Dans ce cas, s'agit-il d'un moment clef ? Pourquoi ?

 

 

Voilà ! Vous avez maintenant de quoi travailler.

Surtout n'hésitez pas à lire et relire plusieurs fois cette fiche pour bien progresser.