(titre original : Un viejo que leia novelas de amor)

traduit de l'espagnol par François Maspero - Editions Métailié

Genre : Roman exotique contemporain, pour adulte

Présentation de l'oeuvre : Antonio José Bolivar Proano est un vieil homme qui vit en Amazonie, à El Idilio. Quand le dentiste lui demande s'il n'est toujours pas mort, Bolivar fait mine de se flairer les aisselles avant de répondre que non, il n'est pas encore mort puisqu'il ne pue pas encore. Et quand le dentiste insiste pour savoir comment vont les dents de son ami, celui-ci dit qu'il les a sur lui, bien au chaud dans sa poche. Ici, point de belles manières. C'est la vie de la jungle, on survit tant bien que mal. Pas d'anesthésie pour arracher les dents, un fauteuil mobile est juste posé sur le quai et il repartira ensuite à bord du bateau Le Sucre pour remonter les eaux du Nangaritza et rejoindre après plusieurs jours le port d'El Dorado. Mais sur le quai, on amène un mort, trouvé par des Shuars. Antonio José Bolivar est formel. Malgré ce qu'en pense le maire, un gros homme toujours un sueur, ce ne sont pas les indiens qui ont tué cet homme. C'est un animal. Une chasse au fauve se met en place...

Notre avis : Très bien. COUP DE COEUR. Facile et agréable à lire, récit court (proche du conte philosophique), vocabulaire courant. L'histoire nous plonge dans une ambiance brute, virile et exotique, franchement dépaysante. On s'imagine effectivement dans cette forêt amazonienne sauvage et on navigue entre peur du danger et tendresse pour les personnages. Une belle manière de réfléchir sur l'équilibre entre l'homme et la nature, le respect de l'animal, la différence de cultures... A noter que ce premier roman de l'écrivain chilien a connu un très grand succès à sa parution.