Genre
Roman de littérature générale (pour adultes) – 420 pages
Présentation
L’écrivain explique à Sarah comment il va raconter son histoire à elle à travers le prisme d’un roman. Il compte appeler son personnage Susanne : Susanne Stadler. Sarah donne son avis. Le nom de famille ne lui plaît pas. Susanne Sonneur ? Oui, c’est bien. Alors va pour Susanne Sonneur ! À travers ce dialogue, on découvre peu à peu l’histoire qui sera racontée, celle de Susanne, tandis que Sarah répète à l’écrivain l’histoire réelle, son histoire à elle.
Notre avis
Très bien. Montrer la fabrique d’un roman, comment l’écriture fictive à la fois s’appuie sur la réalité et s’en détache, n’est certes pas nouveau mais toujours intéressant. On a de la peine à s’attacher au personnage de Sarah, tant elle fait preuve de naïveté et d’absence de bon sens, sous couvert de noblesse de sentiments. Mais ne s’agace-t-on pas de la même façon du comportement d’Eugénie Grandet ou de Madame Bovary ? C’est une histoire d’aujourd’hui qu’Éric Reinhardt nous peint ici, une banale histoire d’échecs, de défauts chez l’autre qu’on ne veut pas voir, d’une vie qui glisse, lentement mais sûrement, d’ennuis graves en mauvaises décisions, et qui conduit vers la déchéance. Avec l’espoir de s’en sortir, malgré tout.
Parution de cet article : 17/10/2023
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